Telle la prise aux carnassiers, en seconde place, on rencontre la technique au posé. Cela signifie que l’on peut s’équiper de quatre cannes installées sur un support.
On se sert comme amorce de bouillettes, un genre de pelote d’amidon de maïs. Son principal atout est sa robustesse, il trie les énormes poissons et se lance à distance.
Une panoplie de boilies
Sur le marché, on commercialise un éventail de bouillettes préfabriquées telles que la carnée, la fruitée à la banane, la crémeuse, l’épicée ou la sucrée. Par conséquent pour économiser, on peut fabriquer soi-même son appât. Quelques pêcheurs prennent des nourritures sèches spéciales pour chiens : croquettes, moins onéreuses et exposées sur un assemblage cheveu, soit d’un préparatif à germe de Frolic moulu. Pour leur conservation, il faut y mélanger du fongicide ou un anti-champignon. Recommandation : ne changez pas tout le temps de mélange et de produit, car il est rare d’attraper une carpe au premier usage des boilies.
La technique de pêche dite cheveu
Le montage cheveu consiste à mettre l’appât sur un brin de fil ou de tresse accroché à l’hameçon, rendant le montage discret. Il suffit de créer une boucle avec le bout de nylon et de passer l’autre partie dans l’œillet du crochet. Puis, autour de la queue de l’hameçon, effectuez 5 à 10 rotations. Et passez à nouveau dans la bague de cordage en le ressortant doucement vers le cœur de l’arc de l’hameçon. Enfin sanglez. La dimension du cheveu résulte du volume et le nombre d’appât que l’on pose.
En principe, la prise de la carpe à la bouillette se pratique au posé, avec de nombreuses cannes, et généralement entre amis pêcheurs. C’est une technique qui requiert beaucoup d’adresse et de patience. Il arrive souvent que lorsqu’on attend la grosse carpe, les pêcheurs campent quelques jours au bord du ruisseau.