Généralement vu comme le rival du pêcheur, le vent procure, quand il se déferle ou souffle, un éventail de variations sur l’univers aquatique et par conséquent sur le mouvement des poissons.
Ainsi, le vent, en fonction de son orientation, sa violence ou encore de sa puissance redresse l’activité des poissons de façon voilée, et ce, de manière inattendue !
Modification selon le sens du vent
Le vent, selon son sens, apporte de l’air chaud (occident et midi) et de l’air glacial (boréal et orient) sur les importantes surfaces d’eau ! Un changement thermique appelé air/eau sur la surface supérieure de l’eau survient, la chaleur de ce niveau modulera de nombreux degrés en direction du froid et par conséquent, pourrait stopper l’agitation des carnassiers. Sachez aussi que le vent pousse les insectes et les arbres qui bordent le lac ; il crée un mélange du fond acheminant une variété de nourriture dans l’eau. Et pour en tirer profit, le pêcheur doit s’installer sur la bordure balayée par le vent et où les vaguelettes viennent se jeter.
Orchestration de la température
Il faut également être vigilant par rapport à la quantité d’eau, à la baisse ou à l’augmentation de la température qui ne sont pas identiques en fonction du cubage ou de la profondeur de la rivière. Toutefois, le vent va permettre un remuage de l’eau et de ce fait, une orchestration de la température engendrera habituellement une dévaluation du temps et pêcher ne devient guère propice. De son côté, la luminosité qui pénètre dans l’eau représente un point crucial pour la pêche. Le vent peut changer celle-ci, en créant de petites houles et ainsi moduler la surface d’influence des raies lumineuses.
Une pièce d’eau sera plus touchée par une rafale de ventqu’un grand espace d’eau profonde, étant donné que tout le volume de l’eau va être animé et conséquemment affecté.