On utilise un scion articulé pour pratiquer la pêche au swing-tip, il permet de déceler les touches par le biais du va-et-vient du scion. Cette méthode concerne particulièrement les poissons blancs comme le gardon, le brème, la tanche ; mais d’autres s’en servent pour la pêche du sandre.
Par un temps ensoleillé, cette méthode s’avère praticable en étang. Mais en saison venteuse, il est mieux d’attraper des poissons au quiver-tip. Similairement au quiver-tip, on a recours à un feeder : un amorçoir, ou bien un plomb d’Arlesey.
Description du matériel
Un swing-tip représente une tige faite en bois, en acier ou en fibre de verre. Sa taille est plus ou moins de 30 à 40 cm et il pèse entre 10 à 20 g. La tige est rattachée à la canne via une garniture en caoutchouc flexible clos par un mini filetage se chevillant dans l’anneau d’extrémité. Quelques swing-tips disposent d’un volume coulissant qui leur permet une sensibilité au vent.
Comment procéder ?
Adaptée dans le territoire chalonnais, la variante de la méthode de pêche au swing-tip a l’atout d’être indifférent au vent. Elle consiste à bouger le tip à la pointe de la canne en direction du moulinet. Il faut juste poser un tip lesté, mis sur la canne entre les 2 premières bagues.Ce tip est installé au bout d’un mini tube en silicone immobile sur la canne afin que ce dernier soit amovible dans un plan rectiligne dû au volume du fusible présenté au pic du tip afin d’installer la ligne en tension. La prise se fait canne présentée sur supports. Le tip est penché de 45 à 60 degrés et on place la ficelle nylon sous tension.
Swing tip signifie le bout qui danse, une expression qui traduit parfaitement le comportement du matériel fixé en morceau de scion, car identiquement au quiver-tip, la découverte de la touche se pratique au moyen d’un outil fixé en bout de canne appelé swing-tip.