Les matières premières entrant dans la conception des bas de lignes à brochet ne cessent de progresser, similairement à leurs usages et à leurs assemblages. Le titanium et le fluorocarbone sont les plus prisés, avec des propriétés spécifiques.
Cependant, l’emploi du titane pour la fabrication du bas de ligne à brochet ne semble pas fraiche, mais elle se réduisait au façonnage d’avançons monobrin de diamètres importants et très rigides destinés à la prise au gros appelé jerkbaits.
Point crucial : la raideur
La raideur reste un élément capital pour cette technique, en modérant les bouclages durant des activités. À l’ère où les pêcheurs de brochet semblent très exigeants sur la discrétion, au point de risquer de se couper avec du fluorocarbone, il semble psychologiquement ardu d’attraper un poisson via un bas de ligne en acier tordu. Cependant, les tresses composites faciles à redresser en cas de défigurement ne sont point acceptables en termes de sobriété. Cela est dû à leur diamètre volumineux à solidité égale et à leur sensibilité à s’effiler. Le titane octroie donc une nouvelle option.
Caractéristique du titane
La discrétion du titane est analogue à celle de l’acier, soit sept brins non gainés. De plus, sa teinte noire satinée ne scintille pas face au soleil. Il est quasi deux fois plus aérien et plus flexible que l’acier. Il décline la même flexibilité que le fluorocarbone ou voire même le nylon ; cette spécificité tend à disparaître lorsqu’on accroît en diamètre. Le titane ne se dénature pas facilement. Il résiste entièrement à l’inflammation, il est donc employable en eau marine.
Il existe tout de même quelques inconvénients tel que son coût. Il est plus fragile que l’acier à cause de dureté, et les incidents sont possibles après un choc du matériau ou un mauvais assemblage, par exemple un serrage outré du sleeve. Concernant sa discrétion, même si elle est bonne, le titane n’est pas argentin, similairement au fluorocarbone.