Pour pouvoir disposer de vifs à volonté, le pêcheur de carnassier doit posséder un bac à vif.
Il convient de tout connaître sur l’eau, la filtration et l’oxygénation ainsi que la lumière et l’emplacement.
L’eau, la filtration et l’oxygénation du bac à vif
Essentiellement constitués par des gardons, des vairons, des goujons, des rotengles et des carpettes, les vifs requièrent un grand volume d’eau. En hiver, il faut 10 litres d’eau pour 10 vifs. Lors des périodes de chaleur, il faut 10 litres d’eau par poisson. Côté filtration, le volume d’eau doit correspondre à un système de pompe de jardin ou d’aquarium. Le système de filtration idéal rejette l’eau en jet tout en oxygénant le bac à vif. Quat à l’oxygénation, une pompe à air d’aquariophilie est adaptée. Son concept intégrant un « sucre » produit de nombreuses bulles qui favorisent l’oxygénation. Il faut opter pour une pompe étanche qui résiste à l’extérieur.
La lumière et l’emplacement du bac à vif
Pour pouvoir bénéficier de la lumière naturelle, les vifs doivent être entreposés à l’extérieur, voire sous une fenêtre de garage. Le cycle jour/nuit doit être respecté. Le bac à vif ne doit jamais être directement exposé au soleil et la température de l’eau doit demeurer stable. Il est préférable de disposer le bac au nord, à l’ombre des frondaisons. Pour pouvoir garder les vifs plus longtemps, un aquarium de 300 litres est nécessaire, avec un système de filtration et un système d’oxygénation tip top. Si vous optez pour un bac extérieur, choisissez un bac de 500 litres avec une pompe et un bassin de jardin. Un enclos flottant avec des morceaux de chevrons auquel on agrafe des filets d’épuisette à carpe à maille fine, semblable aux enclos d’élevage, est un concept qui fonctionne bien.
Pour un bac à vif qui est fonctionnel pendantquelques jours, il faut le laisser à l’extérieur, exposé au nord et éviter d’y entreposer trop de vifs.