Ancienne technique, la pêche au cadre remonte à des décennies et a été conçue en Suisse. Toujours exercée, surtout sur le lac Léman, elle s’est propagée en France. Ainsi, dans l’Ain et la Haute-Savoie, beaucoup de pêcheurs pratiquent la pêche au cadre.
Le cadre représente un rectangle de bois employé à la place d’un moulinet : tout autour de ce matériel est bobiné le fil. On effectue des rotations de cadre pour le rembobinage au lieu de rouler une manivelle.
Bien choisir le bois du cadre
La matière employée pour la fabrication du cadre reste incontestablement le bois : le frêne et le hêtre, et ce, pour leur robustesse, mais il est conseillé de se servir du bois inaltérable afin de pallier à la déformation dans l’usure due au changement de température. Cette méthode se pratique pour attraper la truite et des salmonidés, pour la pêche au toc, la pêche à la cuillère vaironnée et particulièrement au vairon casqué.
Manipulation du cadre : bonne prise
Ainsi, la maîtrise du cadre requiert un long training, similairement à la pêche à la mouche et au début, les enchevêtrements de la ligne sont fréquents. Mais bien manié, le cadre alloue des atouts indiscutables : à l’inverse du moulinet, le rattrapage se fait par secousses, de manière discontinue, ce qui est très attrayant pour le carnassier. La vitesse de rembobinage permet la pêche en eaux peu profondes, sans-souci d’accrochage. En contiguïté avec la proie, les touches sont mieux senties.
Voici une solution pour qu’il ne s’altère pas : l’imbiber dans de l’huile de vidange bouillante pendant quelques heures, ensuite le sécher. De ce fait, toutes attaques extérieures seront invalides. Quant au monofilament, il en fonction du modèle recherché mais ne dépassera pas les 22 voire même les 24° et généralement, on l’équipera de 150 mètres.